22 septembre
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22 septembre le Monde

Sur le site du Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement on peut lire :
Aller directement au 22 septembre 2000                                      Liste des villes participantes

" En ville, sans ma voiture ! " Pourquoi ?
Les problèmes de mobilité urbaine, la pollution de l'air, le bruit préoccupent de plus en plus les Européens. Pourtant, si la plupart des grandes villes européennes subissent de fortes atteintes liées à la circulation automobile, le parc automobile et le trafic urbain européens ne cessent d'augmenter, entraînant une dégradation de la qualité de vie et de la santé des citadins (bruit, pollution de l'air, envahissement des espaces publics, stress...).Préoccupée par cette situation, l’Union européenne a d’ores et déjà adopté une Directive-cadre sur la qualité de l’air ambiant (96/62/CE) visant à garantir la santé publique et le cadre de vie des citoyens européens tandis qu’une Directive relative au bruit est en cours d’élaboration.La journée "En ville, sans ma voiture ?", initiée en 1998 par le ministère français de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, s'inscrit donc dans une démarche de reconquête des villes : elle doit constituer une action de sensibilisation forte en vue d'encourager le développement de comportements compatibles avec une meilleure mobilité urbaine et la protection de l'environnement.
Elle doit également permettre aux citadins européens de retrouver leur ville et leur patrimoine dans un environnement plus serein.
Faire prendre conscience des nuisances engendrées par l'usage inconsidéré de la voiture individuelle en ville, réaffirmer la place des piétons, des cyclistes et des transports publics urbains, tels sont les principaux objectifs de cette journée.
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Une journée européenne
Chaque année à la même date, le 22 septembre, les villes européennes participant à l'opération réservent un périmètre aux piétons, aux vélos, aux véhicules dits propres qui fonctionnent au Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL), au Gaz Naturel Véhicules (GNV), aux véhicules électriques... et, surtout, aux transports publics.
Il ne s'agit pas simplement de limiter la circulation dans quelques rues mais bien de permettre aux citadins de découvrir d'autres modes de transport et de vivre cette journée sans restreindre leur mobilité.
C'est aussi l'occasion pour les municipalités ou les agglomérations de tester de nouvelles mesures en matière de déplacements ou de nouveaux aménagements comme par exemple des systèmes de livraisons par véhicules dits propres, une nouvelle ligne de transport public, le covoiturage dans les entreprises, des parkings vélos gardés, etc.
Des animations et débats publics sur les thèmes de l'environnement, des transports urbains et de l’avenir de la ville peuvent également compléter le dispositif pour donner une dimension pédagogique et citoyenne à cette journée.
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Une journée qui a fait ses preuves
Au cours des années 90, des initiatives locales de plus en plus nombreuses (" Don’t choke Britain " au Royaume Uni, " Mobil ohne Auto " en Allemagne, " Auto reflexio " en Catalogne, La Rochelle, Reykjavik, Heidelberg, Bologne…) proposent avec succès aux citoyens européens de réfléchir à une mobilité urbaine plus respectueuse de l’environnement. Ces opérations ont toutes connu une forte adhésion de la part de la population avec un taux de satisfaction toujours supérieur à 80%.
Soucieux de prendre en compte le concept de développement durable dans le domaine des transports, le Ministère français de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement a lancé en 1998 une opération d’envergure nationale. Trente cinq villes françaises ont répondu à l'appel en organisant le 22 septembre 1998 la première journée "En ville, sans ma voiture ?" qui a rencontré une adhésion marquée de la part des citadins.
Ces initiatives rejoignent les priorités de l’Union européenne en matière de mobilité, de transports urbains et de politique durable pour la ville. Aussi, la Commission européenne, Direction Générale Environnement, a-t-elle décidé d'apporter son soutien politique et financier – dans le cadre du programme LIFE-Environnement – à l'organisation d'une journée européenne "En ville, sans ma voiture !" dont la prochaine édition aura lieu le 22 septembre 2000.
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22 septembre 1999 : un test encourageant
Le mercredi 22 septembre 1999, ce sont 66 villes françaises (soit presque deux fois plus qu'en 1998) mais aussi 92 villes italiennes ainsi que le canton de Genève qui ont participé à la première édition européenne de la journée "En ville, sans ma voiture ?". Toutes ces villes ont réduit la circulation automobile dans certaines zones auxquelles seuls les transports publics, les véhicules plus propres, les vélos et, bien sûr, les piétons ont eu accès.
En Italie comme en France, les citadins ont massivement emprunté les transports publics ou se sont déplacés à pied ou à vélo. La fréquentation moyenne des réseaux de transport des villes partenaires a également connu une hausse moyenne de l'ordre de 10% par rapport à un mercredi habituel. De l'avis de tous, les cyclistes et les piétons étaient également bien plus nombreux le mercredi 22 septembre que les autres jours. Certaines villes ont, par exemple, vu leur nombre de cyclistes croître de 300 à 900% !
Plus de 80% des citadins satisfaits
Nombreux sont les habitants, venus ce jour là en centre ville pour profiter de l'absence de circulation, qui ont mis en avant l'aspect convivial de la journée, l'absence de stress, la baisse du niveau sonore et l'amélioration de la qualité de l'air.
Si les scolaires, les personnes âgées ou à mobilité réduite ont été nombreux à réinvestir le centre ville, tous ont pu découvrir des animations autour des thèmes de l'environnement et de la mobilité en ville ou simplement visiter le patrimoine local en toute tranquillité.
L'enquête d'opinion (1) réalisée auprès des habitants des villes partenaires révèle une forte adhésion à l’opération puisque 85% des personnes interrogées en France et en Italie considèrent cette opération comme une bonne ou très bonne idée.
85% des citadins français et italiens se prononcent pour le renouvellement de l'opération ; 50% d’entre eux se déclarant même favorables à une opération similaire une fois par semaine.
Enfin, 96% des résidents des périmètres réservés (2) ont déclaré ne pas avoir été perturbés par l'opération.
Quel impact sur l’activité économique ?
Pas d'absentéisme supplémentaire
La journée "En ville, sans ma voiture ?" n'a pas eu de conséquences économiques particulières pour les entreprises et les administrations des villes concernées : l'absentéisme n'a en effet pas été plus important le 22 septembre qu'un jour ordinaire.
Une fréquentation des commerces stable
En France, les comptages (3)effectués dans les périmètres réservés de quatre villes partenaires ont montré que le nombre de clients dans les commerces était stable voire en augmentation par rapport à un jour de semaine habituel.
Quant aux commerçants, l’enquête italienne (4) nous apprend que 56% d’entre eux ont en effet jugé l’opération "En ville, sans ma voiture ?" comme étant une bonne initiative et 54% se sont même prononcés en faveur d’une fermeture totale à la circulation automobile des centres historiques ou d’un renouvellement de l’opération.
Les avis des commerçants sont en revanche plus réservés en France même si l’on peut constater qu’une bonne association des commerçants dans le processus d’organisation de l’opération contribue de façon significative à une meilleure perception de leur part. Ainsi, 77% des commerçants de La Rochelle ont jugé l’opération "En ville, sans ma voiture ?" comme étant une bonne idée alors que les commerçants des trois autres villes enquêtées (5) n’étaient en moyenne que 38%.
Quel impact sur l’environnement ?
Le bruit : baisse de 50% du niveau sonore
Comme en 1998, la baisse du niveau sonore a été l'élément le plus remarqué par les habitants des villes participantes.
Dans les périmètres réservés, on a mesuré une baisse moyenne de 6 décibels par rapport à un jour de circulation normale, ce qui correspond à une diminution de plus 50% du niveau sonore.
La qualité de l'air : une baisse significative de la pollution liée au trafic
Dans les périmètres où la circulation est réglementée, la pollution directement liée au trafic automobile a fortement baissé:
entre –20 et –50% selon les polluants et les villes.
En revanche, la durée de l’opération (une journée) ne permet pas d’enregistrer des résultats significatifs sur l’ensemble des territoires des villes participantes.
(1)Enquête IFOP / Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement / ADEME, 22 et 27 septembre 1999.
(2)Enquête SOFRES / CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les Constructions Publiques) dans quatre villes (Castres, La Rochelle, Nancy, Nîmes), septembre 1998.
(3)Enquête SOFRES / CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les Constructions Publiques) dans quatre villes (Castres, La Rochelle, Nancy, Nîmes), septembre 1998.
(4)Enquête DATABANK / Ministère italien de l'environnement, septembre 1999 Enquête SOFRES / CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les Constructions Publiques) dans quatre villes (Castres, La Rochelle, Nancy, Nîmes), septembre 1998.
(5)Enquête SOFRES / CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les Constructions Publiques) dans quatre villes (Castres, La Rochelle, Nancy, Nîmes), septembre 1998.
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22 septembre 2000 : toute l’Europe se mobilise

Tous les pays et les villes de l'Union européenne sont invités à participer à la prochaine journée européenne "En ville, sans ma voiture !" qui aura lieu le vendredi 22 septembre 2000.
En quoi consistera cette journée ?
La réussite d’une telle opération à l'échelle européenne, si elle implique la mobilisation du plus grand nombre possible de pays et de villes, nécessite également l'homogénéité des dispositifs mis en place.
C’est pourquoi, dans chaque Etat membre, des partenaires nationaux (ministères et/ou agences de l’environnement, associations de protection de l’environnement…) auront un rôle fédérateur, assurant à la fois la cohérence du message politique, la définition d’une méthodologie commune, l’organisation de la communication nationale et la diffusion auprès de toutes les villes participantes d’outils techniques et de communication développés en liaison avec les partenaires européens du projet.
Sur le plan local, chaque ville ou agglomération participante mettra alors en œuvre sa journée "En ville, sans ma voiture !" en mobilisant le plus largement possible les citoyens mais également les acteurs socio-économiques tels que commerçants, entreprises, associations, établissements scolaires, etc… L'objectif sera de favoriser pleinement la réflexion commune sur les changements de comportements nécessaires en termes de mobilité et d'utilisation de l'automobile pour rétablir une plus grande mobilité en ville et retrouver une meilleure qualité de vie à l'intérieur des agglomérations.
Comment participer à la journée du 22 septembre 2000 ?
Chaque ville européenne pourra participer à la journée européenne "En ville, sans ma voiture !" dès lors qu’elle s'engage à respecter un cahier des charges élaboré en concertation avec les différents partenaires nationaux et européens du projet.
Ce cahier des charges sera commun à toutes les villes participantes afin que cette journée soit réellement européenne et fédératrice sur les thèmes de la mobilité, de la diminution de la pollution, de la lutte contre le bruit et de l’avenir de la ville.
Outre la délimitation d'un périmètre réservé, le respect de la date du 22 septembre et une offre renforcée de transports alternatifs, les villes participantes devront mettre en œuvre les moyens nécessaires pour informer les habitants des modalités pratiques de la journée et les inciter à renoncer ce jour-là à l'usage de la voiture.
Bien sûr, le cahier des charges permettra à chaque ville d’adapter l'opération à sa configuration et à ses contraintes locales en mettant en œuvre des actions concrètes (nouveaux horaires de bus, aménagement de pistes cyclables, mise à disposition de véhicules plus propres…).
Enfin, des mesures de trafics, de qualité de l’air, de bruit, d’impact sur l’opinion publique, etc. devront permettre de quantifier l’impact de la journée dans chaque ville partenaire pour qu'un bilan local, national et européen de la journée puisse être dressé.

Liste des villes participantes en France : 71 villes, le 16 août 2000 :

Achères, Agen, Aix-en-Provence, Albertville, Amiens métropole, Angers, Annecy, Argenteuil,

Arles, Aubervilliers, Audincourt, Avignon, Belfort, Besançon, Béthune, Bourges, Bourgoin-Jallieu,

Cagnes-sur-Mer, Calais, Carcassonne, Castres, Châlons-en-Champagne, Chambéry

métropole, Charleville-Mézières, Châteauroux (Communauté d'agglomération) , Chaumont,

Cherbourg, Clichy, Colombes, Comines, Corbeil-Essonnes, Creil, Créteil, Dunkerque, Fécamp,

Figeac, Fontenay-aux-Roses, La Rochelle (Communauté d'agglomération), Le Haucourt, Le

Mans (Communauté urbaine) , Lille, Limoges, Lisieux, District de Lorient, Mâcon, Marseille,

Miramas, Montluçon, Montpellier, Montreuil, Morlaix, Mulhouse, Nanterre, Nantes, Nevers,

Nice, Nîmes, Niort, Pantin, Poitiers (Communauté d'agglomération) , Quimper, Romainville,

Romans, Rouen, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Nazaire, Sélestat, Tours, Villejuif, Villeneuve-sur-

Lot, Villeurbanne

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